Finis, les sushi tournants à deux balles. Le sushi, à l’origine un fast-food tokyoïte que les ouvriers picoraient en sortant des bains publics, a retrouvé sa forme populaire revisitée à la française dans des barquettes de sushi saumon du Monoprix et des take-away à 12€. Ce n’est pas vraiment le développement que l’on aurait souhaité à cette cuisine à la fois si simple et si complexe, donnant une mauvaise image du sushi invariablement au saumon d’élevage abusif trempé dans une sauce sucrée - sushi de saumon et sauce soja sucrée que l’on ne mange ni l’un ni l’autre au Japon, je tiens à le préciser.